Retour

Les déserts chauds



Les déserts constituent un biome c'est à dire un ensemble d'écosystèmes caractérisques d'une aire géographique donnée. Ils sont qualifiés de zone aride dont certaines sont chaudes et d'autres froides. Nous nous interesserons uniquement aux déserts chauds, dont nous allons dégager les principales caractéristiques.

1) Localisation des déserts chauds:



Les déserts chauds sont localisés sur le planiphère suivant:



2) Facteurs abiotiques:



Certains déserts couvrant une grande superficie à l'image du Sahara (9 millions de km²), les paramètres climatiques ne sont pas constants et varient d'une région à l'autre.Cependant, l'amplitude thermique entre les températures diurnes et nocturnes est toujours importante pouvant atteindre 35 à 40°C.  Dans la journée, les températures élevées (50°C) sont dues à l'absence de nuages qui ne jouent plus leur effet tampon. De plus, les déserts chauds se situent dans la zone intertropicale où les rayons solaires arrivent quasiment perpendiculairement à la surface du sol, ce qui accroit la température de l'air.
Dans ce milieu, les précipitations sont faibles et irrégulières ce qui entraine une aridité importante.
Elle est mesurée par le degré de xéricité:

Ih= (100e-60d) / ETp

où   - ETp: l'évapotranspiration potentielle,
       - e: l'eau de précipitation excédentaire en période humide 
       - d: le déficit hydrique en période sèche

A partir de cet indice de xéricité, on distingue les régions semi-arides où les précipitations sont inférieures à 500 mm (P<500 mm), les régions arides (P<200 mm) et les régions hyper-arides (P<50 mm).

Les déserts se caractérisent également par des vents constants et souvent forts ainsi qu'un sol pauvre, mince et sec.

 

3) Facteurs biotiques:



Dans ce sol particulièrement pauvre, la végétation est rare et discontinue et sa répartition temporelle est hétérogène. De plus, elle se caractérise par une faible taxonomie (exemple du Sahara: 9 millions de km² et seulement 200 espèces de Phanérogammes). Les plantes xérophytes et les espèces à périodes végétatives très brèves sont favorisées dans ce milieu. Ces plantes doivent présenter des adaptations morpho-anatomiques particulières pour limiter les pertes en eau . En effet, elles possèdent une cuticule épaisse avec duvet, des feuilles souvent réduites jusqu'à l'état d'épine avec peu de stomates ce qui limite l'évapotranspiration et permet de capter la rosée. Le port en boule souvent observé minimise la surface d'échange avec l'extérieur pour un volume donné. Les sclérophytes sont également avantagées dans le désert car elles possèdent de nombreux tissus lignifiés favorisant le maintien  du port dressé même en déficit hydrique.
De plus, ces plantes désertiques sont capables de reviviscence ou de succulence. Les plantes reviviscentes peuvent se déshydrater et entrer en vie ralentie lors de stress hydrique puis repartir losque les conditions redeviennent favorables. Les plantes succulentes, quant à elles, sont capables de retenir l'eau dans leurs tissus, tiges ou feuilles, malgré des conditions de stress hydrique.

La faune déserticole est peu dense et essentiellement constituée de Reptiles et d'Arthropodes dont les insectes, les arachnides et les crustacés. On y retrouve également des oiseaux ainsi que des mammifères comme les dromadaires, les rongeurs ou les gazelles.


Retour au sommaire